Article publié le 25 janvier 2023
Kristien, fasciathérapeute, vous explique volontiers sa manière de procéder :
Ce que je ne fais certainement PAS chez une personne souffrant de céphalée de tension,
s’est commencer immédiatement à travailler au niveau de la tête.
Parfois, je ne touche pas cette zone avant les 15 dernières minutes de la session. Ma première intention est de diminuer le tonus global de la personne.
Comment?
En travaillant assez globalement et en créant des effets physiologiques suffisants tels que la chaleur (due à la vasodilatation), le volume, …
Cela peut se faire de plusieurs manières.
Une de mes manipulations préférées pour ce faire consiste à tenir une main sur l’ilion gauche et l’autre sur l’épaule droite. De cette manière, je peux donc faire bouger toute la zone entre les deux.
En fonction des informations qui me parviennent ainsi, je travaille certainement de manière plus locale sur les zones suivantes:
– Le diaphragme
– Le bassin, avec une attention particulière au sacrum et à l’articulation S1-L5.
Ainsi, j’ai immédiatement un impact sur la dure-mère.
Les patients me disent alors : « Je le sens jusque dans ma tête. ».
En libérant le bassin, celui-ci peut basculer en arrière de manière plus fluide et la personne aura le sentiment de pouvoir vraiment s’allonger. Cela procure un sentiment instantané de relaxation et de quiétude.
Ce n’est qu’ensuite que j’accorde de l’attention aux classiques tels que la 1e côte, le muscle trapèze, ramener la mobilité et la vie au niveau de la clavicule, libérer le mouvement des vertèbres dorsales, …
Vers la fin de la session, je fais un zoom sur le cou, la C0-C1 et le crâne.
Créer du volume dans le crâne procure une sensation extrêmement libératrice pour les personnes souffrant de céphalées de tension. Je fais cela en alternant entre la compression (sans appliquer trop de pression physique, il est vrai !) et l’expansion au niveau du crâne.
Le patient raconte alors qu’il a l’impression que sa tête est plus légère, Qu’il y a plus de place et qu’il a l’impression qu’elle est plus grande. Très souvent, à ce moment-là, elle contient moins de pensées.
L’on pourrait compléter cette manipulation par une thérapie par l’exercice relativement simple.
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